Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

VIP-Blog de dlr14eme_62

Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont -  Carvin
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

91 articles publiés
dans cette catégorie
858 commentaires postés
1 visiteur aujourd'hui
Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

Garçon (71 ans)
Origine : Carvin
Contact
Favori
Faire connaître ce blog
Newsletter de ce blog

 Septembre  2025 
Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
01020304050607
08091011121314
15161718192021
22232425262728
29300102030405


| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |

[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]

tenter d’immoler une femme est un acte barbare intolérable

19/01/2010 13:34

tenter d’immoler une femme est un acte barbare intolérable


Par Michèle Vianès - Présidente de "Regards de Femmes"

Rahyana a été aspergée d’essence puis a reçu un mégot allumé, dans la rue à Paris. Rahyana est comédienne, auteure de la pièce « A mon âge, je me cache encore pour fumer », dans laquelle neuf femmes parlent, dans l’intimité d’un hammam d’Alger, de l’oppression et des violences subies.
Rahyana a osé dénoncer, avec humour, les violences machistes, les traditions patriarcales, supposées naturelles ou divines qui préparent les femmes à la servitude volontaire.
Après avoir subie des agressions verbales, comme elle ne s’est pas tu, les obscurantistes ont tenté de la tuer.
Comment s’étonner que des hommes s’autorisent à commettre de tels crimes, si leur éducation et des prédicateurs intégristes leur inculquent que les femmes sont sources de désordre et qu’elles doivent se cacher pour se déplacer dans l’espace public, afin de protéger les garçons, considérés comme incapables de maitriser leurs pulsions.
Voir quotidiennement dans le quartier, dans l’espace public, dans les lieux symboliques de la République, à la télévision, les soldates des islamistes, s’autoproclamer, parce que voilées, « bonne musulmanes », prépare à considérer les autres femmes comme inférieures. Prétendre que le choix d’être enfermées dans un chiffon serait un droit que la République devrait leur accorder est une vision dévergondée des droits humains. Les sites islamistes invitent les femmes voilées à les contacter, ils reçoivent une multitude d’appels de journalistes qui veulent les montrer : « Pour avoir le 1/4 d’heure de célébrité, portez le voile intégral et vous pourrez revendiquer votre servitude volontaire en instrumentalisant les principes républicains, à commencer par l’égalité en droit, devoir et dignité des femmes et des hommes et la laïcité. Vous pourrez également servir une bouillie idéologique où les droits "de" sont remplacés par les droits "à" et serez écouté avec admiration par les personnes présentes sur le plateau. »
Accepter que des femmes subissent des violences traditionnelles serait moderne. Celles et ceux qui dénoncent ce retour de l’obscurantisme et qui luttent pour l’autonomie et l’émancipation de toutes les femmes sont, par une perversion des mots, accusés de racisme !
La grande cause nationale 2010, la lutte contre les violences envers les femmes, doit concerner toutes les femmes vivant sur le territoire. La République laïque ne doit pas abandonner lâchement ni les femmes migrantes, ni nos compatriotes de filiation ou de confession musulmanes, à la merci de l’islam politique et des obscurantistes. « La honte doit changer de camp » Il faut en finir avec cette tolérance non réciproque qui empêche les femmes d’accéder aux droits universels. Regards de femmes brave les « diables fanatiques » et ne tolère pas l’intolérable violence envers les femmes.





Identité nationale et Vérité

18/01/2010 13:34

Identité nationale et Vérité


Par Henri Temple

Qui a peur de la vérité sur l’identité nationale ? Sans tabous, sans anathème, sans manœuvres ?

Ayant promis, pendant la campagne présidentielle, un débat sur l’identité nationale, Nicolas Sarkozy semble tenir parole : le débat fait rage et, ne fut-ce que pour cette libération de la parole sur un sujet tabou, les Français peuvent s’en féliciter. Rien n’est plus injuste, sur ce sujet, que l’acharnement que l’on a mis, depuis des décennies, à culpabiliser un peuple entier, un bon peuple, sur le thème de l’étranger.

Rien n’est plus stérile, non plus, et ne lasse plus les Français, que la contestation systématique par l’Opposition et que la pensée unique.

Toutefois les Français, au vu des blogs et des déclarations intempestives (marginales), sont passés, quant à l’opportunité de ce débat, de 62% d’opinions favorables à moins de 35% avec -semble t-il- une nette remontée au cours des dernières semaines : ils hésitent.

Or, la question de la Nation est primordiale et l’on peut redouter, par ailleurs, que la posture élyséenne ne débouche sur un nouvel acte manqué et que, le débat échouant, il n’en soit plus jamais question. En effet, les Français commencent à suspecter que le verbe présidentiel, une fois encore, ne soit qu’improvisation, manœuvre, effet (calculé) d’annonce ; sans véritable fond ni efficacité. Et la partie anti française de la gauche se jettera sur le prétexte d’un débat raté, mais qui a déjà eu lieu, pour l’écarter à jamais. Tant il est fort le conformisme geignard et masochiste des pénitents roses.

L’identité, c’est l’essence, c’est l’être lui-même, sa pérennité, ce qui le distingue. Ainsi, pour une personne, les attributs de sa personnalité juridique coïncident avec son identité : son nom et son prénom, ses date et lieu de naissance, sa situation familiale, nous renseignent sur sa filiation, son origine, son histoire, ses contraintes ; son domicile, sa profession, sa nationalité complètent son identité et expliquent une grande part de sa personnalité psychologique. Il en va de même pour l’identité des nations.

Un tel sujet mérite, mieux qu’un débat, une réflexion forte, suivie de décisions politiques. Toute la vérité doit être dite sur tous les aspects de la nation, sans tabous, ni anathèmes, ni manœuvres, ni impasse. Les Français attendent : vérité du débat, vérité sur la Nation, vérité sur les droits de l’Homme, vérité du diagnostic, vérité sur les causes et les remèdes.

1. Vérité du débat La vérité manque au débat sur l’identité nationale, que ce soit du côté du gouvernement, que ce soit du côté de l’opposition de gauche. Les combattants se cherchent dans une mêlée vague et désordonnée dont on se sortira que par la vérité.

1.1. Vérité des participants : tous les partis politiques, même non représentés à l’Assemblée (soit une douzaine au total), doivent être invités à donner leur point de vue.

1.2. Vérité dans la méthode Tous les citoyens, les associations, les syndicats, dans chaque département doivent être informés des objectifs du débat,des réunions publiques et de leur diffusion par les médias.

1.3. Vérité dans l’information Les médias ont une obligation légale d’information. Ils doivent s’y conformer, notamment les médias de province.

1.4. Vérité du sujet Il doit pouvoir être débattu de tout, sans tabou, ni peur, ni épithète, ni exclusion, dans le respect de tous, des minorités et, avant tout, de la majorité ce qui est la règle en démocratie.

1.5. Vérité des objectifs Un débat aussi essentiel, sur l’identité nationale, ne saurait être suspecté d’arrières pensées électorales du gouvernement, ni faire d’ailleurs l’objet d’un procès d’intention par ses adversaires. Le gouvernement devait – et il doit encore — indiquer s’il s’agit de remettre en cause Schengen, mettre en place des quotas à l’immigration, modifier le droit de la nationalité, développer l’étude de l’histoire, enseigner le civisme et la laïcité, le patriotisme… et comment.

1.6. Vérité des opposants Etre opposant à Nicolas Sarkozy est, bien souvent, le seul argument des opposants au débat. Certains (Cohn-Bendit Rocard, Aubry) dérapent dans l’invective, l’inquisition ("fasciste", "imbécile", "odieux"). D’autres redoutent qu’on stigmatise les immigrés, feignant en cela de confondre les immigrés présents sur notre sol et les candidats immigrants, encore dans leurs pays.

Certains anciens premiers ministres ne craignent pas de se contredire en indiquant à la fois que le sujet est important mais qu’il y a mieux à faire ! Que la crise économique et le social passent avant la nation, ce qui est l’antienne marxiste. Alors que, bien évidemment, on ne peut, surtout dans le maelstrom provoqué par l’OMC, avec la complicité de la Commission européenne, séparer la question nationale de la question économique et sociale.

Tous ces bafouillages, du pouvoir et de l’opposition, sont atterrants.

2. Vérité sur le fond C’est-à-dire vérité sur les réalités.

2.1. Vérité sur la réalité et la nécessité sociologique, économique, sociale, de la nation Une nation a une existence réelle, visible : une vie, un passé, un destin, des atouts, des faiblesses, des drames, des projets, une économie, des solidarités, une indépendance, des institutions, une organisation. Puis il arrive que des nations disparaissent de l’Histoire...

Mais la nation est plus qu’une réalité sociologique : elle est aussi le cadre de l’économie et des solidarités sociales. Sans économie nationale, pas de services publics, pas d’éducation nationale, de défense nationale, de justice, pas de système de santé, de chômage, de retraite…

2.2. Vérité sur la réalité et la nécessité politique de la nation En France, en 1789, l’ordre social et politique s’est refondé sur sa base, la Nation.

« Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la nation » (article 3, Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, 1789). La nation est Ie fondement de toute vie en société organisée, car elle est le fondement : de la souveraineté interne et populaire pour l’expression de la volonté démocratique ; de la souveraineté internationale pour son indépendance. La nation est donc la donnée la plus importante de toute organisation sociale, mais ce sujet primordial a été délibérément déclaré tabou.

2.3. Vérité sur la réalité de l’identité nationale Toute nation a une identité, c’est-à-dire qu’elle est identifiée en tant que nation par ses membres, ainsi que par les autres nations, notamment ses voisines. Car une nation n’existe que par son identité et il n’est pas de nation sans identité. La perte de son identité signifie évidemment la disparition de cette nation. Le débat sur l’identité nationale est demeuré l’objet de discours irrationnels et passionnels, alors que ce que l’on a cru longtemps être une vérité première s’avère être, en fait, un sujet inexploré et complexe, finalement nouveau, qui aurait supposé une étude méthodique, approfondie, scientifique, mais avant tout sereine.

Qu’est-ce que l’identité nationale ? L’identité nationale s’analyse de façon intrinsèque et de façon extrinsèque. 2.3.1 L’approche intrinsèque et objective des éléments de l’identité nationale

a) Les cinq éléments de l’identité nationale sont : - La langue, vecteur de conceptualisation et de communication pour tout individu,

- La religion ou un corps de croyances fondant les valeurs éthiques nécessaires à la vie en société,

- L’histoire, réceptacle d’un patrimoine dont la valorisation et la transmission est l’élément indispensable de pérennité du corps social,

- Le territoire, c’est-à-dire un espace géographique approprié sur lequel s’inscrit la souveraineté, et qui dicte ses contraintes et ses atouts spécifiques.
- La culture matérielle et intellectuelle, base de participation à une civilisation.

b) L’appréciation de la .conjonction des éléments Les cinq éléments doivent se conjuguer pour que soit constituée l’identité du groupe national, sa dominante majoritaire, son "caractère permanent et fondamental" (Larousse). Les autres nations peuvent alors reconnaître, en droit, l’existence diplomatique d’un Etat, c’est-à-dire du cadre juridique de cette nation. De très rares Etats parviennent à faire cohabiter des langues différentes, mais sur des portions de territoire dédiées (Canada, Belgique, Espagne, Suisse, et non sans difficultés pour les trois premiers).Et plus rares encore sont les nations qui vivent pacifiquement la présence de religions différentes sur leur sol. Mais, que se passerait-il si un territoire devait supporter une émulsion de langues, de religions et de valeurs très différentes ?

2.3.2. L’approche extrinsèque et subjective de l’identité nationale Les nations savent parfaitement identifier l’identité des peuples voisins. Elles savent aussi s’identifier elles-mêmes par rapport à leurs voisines. L’identité nationale est, donc, ce qui permet à cette nation à la fois d’être identifiée par les autres nations, et de s’identifier elle-même dans Ie concert inter-national. Cette façon de percevoir l’identité relève de l’intuition ; elle se rapporte aussi à une méthode empirique d’observation comparative de groupe à groupe par les individus • On a pu mesurer que si la distribution des ressources est institutionnalisée (solidarités sociales, assistance), I’ ethnocentrisme est faible, du moins tant que Ie groupe autochtone ne se sent pas menacé dans sa survie démographique, économique ou culturelle. Mais si tel devient Ie cas, ce groupe se resserre, car chaque individu réalise que son sort est lie à celui de sa communauté. Toute crise ou difficulté exacerbe les perceptions qu’un groupe a de son identité en comparaison, sinon en rivalité, avec un groupe contigu ou perçu comme concurrent.

2.4. Vérité sur la réalité et l’importance de l’identité sociale des citoyens Les conséquences individuelles de l’identité nationale : l’identité sociale. L’appartenance au groupe national entraîne des conséquences sociologiques et psychologiques pour les individus qui Ie composent. L’identité sociale c’est, pour un individu, la "conviction d’appartenir à un groupe social, reposant sur le sentiment d’une communauté géographique, linguistique, culturelle, entraînant certains comportements spécifiques" (Larousse).

2.4.1. La "conviction d’appartenance" est un aspect très important :

- en terme de force et de cohésion du groupe,
- en matière de développement personnel de l’individu, les deux étant fortement liés.

En effet, les individus aspirent à accroître ou maintenir "un concept de soi positif" ce qui est directement influencé par l’évaluation des groupes par comparaison, effectuée par les individus ; lorsque les individus n’ont pas (plus) cette conviction, la société devient anomique, inefficace, triste et stressante. L’identité sociale (et donc également l’appartenance nationale) et l’estime de soi seront positives lorsque la comparaison entre l’endogroupe et les exogroupes fera apparaître un résultat satisfaisant.

L’identité nationale est une grande part de notre identité personnelle. Nier Ie "nous" serait nier Ie "soi". Si les individus ont la conviction ne pas (plus) appartenir au groupe, de ne pas (plus) avoir d’identité sociale nationale, apparaît alors Ie risque de repli communautariste et, de ce fait, de rivalités inter-communautaires et même d’affrontements, dans tous les cas vecteurs de déstructuration de la société. Les trop vastes ensembles, les empires, les sociétés hétéroclites, connaissent ce danger de déstructuration sociétale, puis de mort. La nation, dès lors, est menacée dans son principe même ; ou elle peine à se souder. Lorsque l’empire romain s’est effondré, victime d’invasions massives, guerrières et culturelles, il a laissé, entre la Gaule et la France, un vide de quatre siècles, avant que ne se reconstitue une société, en remplacement de tribus ; puis il a fallu six siècles, en tout, pour qu’apparaisse une nation perçue en tant que telle, et treize siècles pour renouer avec une citoyenneté, libre et égale, mettant fin, dans Ie sang, aux clivages (ordres ou castes) installés, dans le sang, depuis la nuit des Barbares. La solidité de la nation dépend de la solidité de ses citoyens. Or, la solidité des citoyens dépend de leur conviction d’appartenance à un ensemble national, lisible et non inhibé. Les pays peu homogènes (USA, Afrique du Sud, Liban, ...) sont tendus ou instables, et cela peut même parfois affecter la personnalité de leurs habitants. Une Europe qui verrait entrer 18% de Turcs, et compterait, en tout, 25% de Musulmans, changerait inéluctablement d’identité. Elle serait rapidement la proie de tensions internes, entre ceux qui participent de longue date au vieux fonds culturel chrétien et à la philosophie des Lumières et ceux qui les ignorent, exacerbant inéluctablement les contradictions culturelles nées du refus de se couler dans le mouvement d’une Histoire commune. Les Turcs, comme les Européens, doivent redouter cette coquecigrue, car s’il est louable d’affirmer que "L’individu à des devoirs envers la communauté dans laquelle seule Ie libre et plein développement de sa personnalité est possible ..." (article 29, Déclaration universelle droits de I ’homme, 1948), cela ne saurait remplacer la conviction, les consensus et sentiment nationaux qui sont la cause et l’effet de ce développement. Mais comment imaginer cette cause et cet effet s’il n’y a pas une corrélation cohérente et solide entre l’identité sociale de l’individu et l’identité nationale de son pays ?

2.4.2. Le "sentiment d’une communauté" C’est Ie sentiment national, l’identification du "soi" au "nous". Le sentiment d’amour de sa nation est une réalité, un plaisir aussi, autant qu’un besoin inhérent à l’être vivant social. S’il est comblé, ce sentiment tranquille et profond est peu conscient. Mais il peut être contrarié, ou même dévoyé, par des parcours individuels ou des événements collectifs qui génèrent la frustration ou la souffrance, pouvant conduire à la haine et parfois à la violence. Des grands noms de la sociologie, de la philosophie, de l’histoire, de la littérature, de sensibilités, d’origines, d’époques et de parcours différents, ont tous été frappés par la dimension affective intense qui relie l’individu à sa nation. Car la nation est une "famille de familles".

2.4.3. Les "comportements spécifiques" L’identité sociale génère, chez les individus, des comportements spécifiques qui, à leur tour, consolident ou font évoluer l’identité collective. II y a toutefois des constantes : l’identité nationale rassemble les individus dans un affect majoritaire fort et un consensus rationnel. Et la culture et les institutions sociales des nations structurent fortement les modes de pensée et les comportements collectifs. Ce rassemblement national des individus les conduit à des choix démocratiques sur les valeurs communes (par exemple la défense de l’identité nationale...) ; l’intérêt général, le patrimoine historique et culturel à protéger. Et c’est, aussi, la fusion nationale qui fait partager les joies, les épreuves, les nécessites collectives ; et encore les défis et les angoisses de l’avenir ; l’identité nationale, seule, peut rassembler pour un projet commun et permettre même, dans notre inconscient collectif, de bâtir un idéal, un rêve pour l’Humanité... C’est ainsi que l’identité sociale, en reliant l’être au groupe, peut être un facteur irremplaçable de sécurité, de solidarité, de démocratie, d’intégration, d’harmonie, et tout simplement de bonheur, aussi bien individuel que collectif. L’identité sociale, rapportée à une nation, et pas seulement à un groupe, sera appelée "identité sociale nationale".

3. Vérité sur les droits de l’Homme appliqués à la nation Les droits de l’Homme déclarent "sacrés" les besoins vitaux, physiques, moraux, familiaux, économiques, juridiques et politiques, des êtres humains.

Ils sont le socle intangible de toute société civilisée, de l’état de droit.

C’est la Nation, seule ou regroupée avec d’autres nations, qui est l’origine, la base, le garant des droits de l’Homme (1789).

3.1. Vérité sur le droit à une nation L’individu isolé n’est rien. On ne peut, donc, le priver de sa nationalité (apatridie), de son identité personnelle. Il a droit à une nationalité (art.15 Déclaration Universelle des droits de l’Homme. 1948) aux conditions juridiques du pays considéré.

3.2. Vérité sur le droit à émigrer Le droit à quitter son pays (et y revenir) est bien un droit de l’Homme, affirmé par l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; mais, contrairement à ce qu’affirment des esprits confus ou retors, il n’existe pas de droit à immigrer. Bien au contraire, ce sont les nations qui ont un droit de l’homme collectif à s’y opposer radicalement (article 1 et 5 Déclaration Universelle des Droits de l’Homme).

En revanche, en dépit du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, le réfugié peut revendiquer, y compris judiciairement, un droit d’asile, lorsqu’il est en danger, sur le sol où il de trouve (article 13).

3.3. Vérité sur les droits de l’Homme collectifs
- On rappellera que c’est la nation qui est le socle de tous les droits, notamment par l’indépendance nationale et la souveraineté du peuple de débattre et de choisir ses lois (supra 2.2.).

- Il y a aussi "le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes", si important qu’il figure à l’article 1er du Pacte des Nations Unies (relatif aux droits civils et politiques. 1966). Ce texte est très important puisqu’il fonde le droit à l’identité nationale. Il insiste : "En vertu de ce droit [les peuples] assurent librement leur développement économique, social et culturel".

Et l’article 4 du même Pacte des Nations Unies insiste encore : lorsqu’un danger public… menace l’existence de la nation, … [les Etats]… peuvent prendre des mesures … de sauvegarde, dans le respect des droits des minorités".

Il ne saurait, pour autant, être demandé aux majorités culturelles historiques de devenir minoritaires. Elles ont le droit -certains diront le devoir historique- de se survivre dans leur équilibre démographique, culturel, historique, territorial. Ce maintien de la diversité des identités humaines a été le maître-mot de l’œuvre de Claude Levi-Strauss.

4. Vérité du diagnostic : l’état de l’identité nationale La nation vient d’être démontrée, dans ses réalités, sa nécessité, ses droits de l’homme. Mais la vérité sur l’état actuel de son identité reste un tabou en France.

4.1. Vérité sur le malaise des émigrants, sur celui des immigrants (double choc) Il n’y a guère que F. Braudel qui pose longuement son regard humaniste sur leur détresse (L’identité de la France, édition Flammarion, 1990, t1, p. 202 à 223).

Et personne ne fait attention au désarroi des autochtones. Quel sociologue osera étudier cette vérité (seuls les Amérindiens font l’objet d’études) ? Il est consternant qu’Emmanuel Todd, qu’on aurait pu croire plus fin, plus humain, et plus sérieux les qualifie avec mépris de "vieux qui ont élu Sarkozy" (Le Monde 28 décembre 2009). Attendons donc leur mort, eux qui ont reçu, fait vivre la France et nous l’on remise en dépôt…

4.2. Vérité sur les chiffres, qui sont toujours tabous :
- Nombre et origine des étrangers devenus français depuis la guerre.
- Proportion de doubles nationaux. Français faisant leur service militaire à l’étranger.
- Nombre et origine des étrangers vivant en France.
- Nombre et origine des naturalisés.
- Nombre et origine des immigrants chaque année, durée et raison de leur entrée.
- Nombre et origine des étrangers quittant chaque année le territoire national. Nombre de ceux qui demeurent à l’expiration de leur titre de séjour.
- Nombre d’étrangers illégaux.
- Nombre et origine des demandeurs d’asile.
- Nombre des régularisés d’Espagne et d’Italie venus en France, leur mode de vie et leurs moyens d’existence.

4.3. Vérité sur la qualité de l’intégration ou de l’assimilation, sur les "ghettos", la proportion, dans certaines villes d’étrangers et de Français de première génération. La population carcérale étrangère, de Français d’origine étrangère. Les activités illicites, les quartiers dangereux ou sortis de l’état de droit républicain, les filières… La natalité ; la nuptialité, les mariages mixtes, blancs, forcés. L’accès à l’emploi, les catégories d’emploi, la durée de chômage, le recours aux aides sociales, les fraudes aux aides…

4.4. Vérité sur les risques sociaux de saturation, de communautarisation, de non intégration, de basculement majoritaire. Vérité sur l’existence de seuils, sur le principe de précaution sociologique.

Cette étude devra prendre en compte l’avis des immigrés, eux-mêmes plus conscients de la question que les beaux esprits.

5. Vérité sur les causes des migrations de masses et sur les choix politiques d’avenir

5.1. Vérité sur les causes migratoires. Vérité sur la surpopulation (en 70 ans, la Terre passera de 2 milliards à 8 milliards d’habitants) et ses causes religieuses ou politiques. Vérité sur les politiques d’exode de certains pays. Vérité sur la misère et les causes autres que la surpopulation : mondialisation, climat, dictatures, guerres, persécution.

5.2. Vérité sur ce que devrait être une véritable politique internationale pour aider au développement : protectionnisme raisonné, maîtrise des cours mondiaux, partenariats industriels, formation, développement de l’économie solidaire.

5.3. Vérité sur le devoir d’ingérence ; y compris militaire, en cas de crimes de masse.

5.4. Vérité sur l’arrêt nécessaire de l’immigration de masse, et vérité sur le droit d’y mettre fin, tant pour des raisons économiques, que culturelles (droits de l’Homme)

5.5. Vérité démocratique par le recours à des référendums sur Schengen et Lisbonne. Car qui peut prétendre que la perte de souveraineté n’emportera pas aussi perte d’identité ?

* * *

Les Français doivent se dire ces 5 vérités sur la Nation ; car le moment de vérité est arrivé. Le moment d’une réflexion sereine, sans peur, sans haines ni suspicions, sans manœuvres, sans tabous. Le moment où la majorité des Français pourra s’exprimer, sans excès et sans inhibition, sans culpabilisation des uns ni exclusion des autres. Le moment où il faudra prendre des décisions, avec ou sans l’Europe. Car, débattre et voter de tout, c’est cela la vérité de la République. Seuls, les ennemis de la vérité disent le contraire. Et c’est malheureusement, presque toute la classe politique française, méprisant la majorité du peuple.

Post scriptum : En 1937, alors que s’amoncelaient de sombres nuées, internationalistes et nationalistes, deux grands ethnologues français fondèrent deux musées remarquables : Paul Rivet, Le Musée de l’Homme, dédié aux peuples du monde ; Georges-Henri Rivière, Le Musée des Arts et Traditions populaires français. Le premier musée, rénové, continue à nous parler des Inuits et des Hottentots. Le second musée, qui nous racontait nos grands parents, a été fermé en 2005 (année du rejet par les Français de la « constitution »européenne) et ses collections dispersées ou mises en caisses. La même année, Chirac et Villepin occultent le bicentenaire d’Austerlitz et envoient un navire de guerre français en Angleterre célébrer… Trafalgar. Vae victis.






Hommage à Philippe Séguin

13/01/2010 16:39

Hommage à Philippe Séguin


François Morvan, délégué national de DLR à la santé et à la recherche, signe un émouvant hommage à Philippe Séguin, enterré ce mercredi 13 janvier dans le sud de la France.

PHILIPPE SEGUIN OU LA SOLITUDE EN POLITIQUE
Par François Morvan
Je n’ai pas connu Philippe Seguin, mais rencontré certaines et certains qui ont l’ont accompagné à des périodes diverses et qui tous ont été profondément marqués par ses qualités humaines, sa lucidité, son courage, la largeur de sa pensée. Jusque dans ses dernières fonctions à la cour des comptes, il aura démontré sa rigueur, son dévouement à l’intérêt général et sa fidélité à la France comme nation.
L’hommage unanime de l’oligarchie politico-médiatique est donc justice, mais c’est une canaillerie. Toutes celles et ceux qui s’exercent depuis trente ans à vendre la France par appartements à la globalisation financière et à ses serviteurs zélés de l’Union Européenne, quand bien même pour pleurnicher ensuite sur l’identité nationale qui se débine, n’ont pas raté l’occasion de présenter sa disparition comme celle du dernier des Mohicans. Leur soupirs se veulent ceux des regrets, mais on y entend l’écho du soulagement d’un système qui avait depuis bien longtemps organisé sa disparition politique, en le poussant à rentrer dans le rang, comme l’ont fait avec lui les autres leaders passés de “ l’autre politique” : Jean-Pierre Chevènement, Philippe De Villiers, Charles Pasqua. Car après avoir claqué les portes, porté le drapeau du “non” au traité de Maastricht, il aura cédé en 1995 aux sirènes de Jacques Chirac, qui avait pourtant démontré sur les sujets essentiels sa capacité sans limite à retourner ses vestes et qui le fera à nouveau à ses dépends en nommant à sa place Alain Juppé à Matignon.
Nous qui voulons continuer la tentative à laquelle Philippe Seguin avait apporté sa pierre sommes donc dans la même contradiction où il fut placé. Pour proposer une alternative à la politique et à la pensée uniques, dévouées au capitalisme financier, et dès lors qu’on réfute une logique révolutionnaire sans issue, peut-on à la fois accepter la nécessaire participation à un système politico-médiatique dominant et cadenassé, mais sans se laisser au bout du compte dévorer ?
Le système oligarchique du bipartisme d’aujourd’hui est en effet une machine à moudre les opposants. Il leur fait une place le temps où c’est nécessaire, et de cette façon il leur ouvre les portes de son monde où l’on perd, à proximité du pouvoir , le contact avec la réalité, où l’on vous enserre dans un réseau de relations et de représentations, d’intérêts et d’amicales pressions, tout convergeant vers une seule recommandation : faire la part des choses, ne pas casser la baraque, accepter les compromis nécessaires, ne pas gâcher l’avenir et en premier lieu le sien. Jusqu’au jour où ces conseils, qui n’ont rien en eux-mêmes de déraisonnables, vous poussent au faux-pas vécu par un peuple meurtri comme une trahison et l’abandon à un monde politique qui prétend vouloir le bien commun mais défend surtout le sien.
Avec Debout La République et Nicolas Dupont-Aignan, nous avons choisi la voie difficile et escarpée pour surmonter cette redoutable épreuve. Charles De Gaulle en a eu le tempérament nécessaire en rompant les ponts quand il le fallait, particulièrement en juin 1940 où il a choisi le risque d’une retraite définitive à Colombey plutôt que l’enlisement. Mais il avait surtout cette largeur de vue, cette constance, cette patience, cette cohérence qui ont créé sur la durée entre lui et le peuple la confiance qui est la clef de tout.
Voilà exactement ce qu’attendent les Françaises et les Français : une force politique qui leur redonne confiance. Elle ne peut se gagner en un jour, ni en quelques mois, mais se chiffre en années. Voilà pourquoi nous existons, voilà pourquoi portés par un programme solide et une volonté intérieure, nous voulons réussir ce que Philippe Seguin a tenté.





Le protectionnisme européen au service du développement durable

05/01/2010 15:19

Le protectionnisme européen au service du développement durable


Par Eric Morin, Secrétaire Départemental Adjoint Debout la République 71, Secrétaire Délégué de la 5ème Circonscription DLR 71, Conseiller Municipal

Alors que le Sommet de Copenhague avait suscité un immense espoir pour tous les habitants de notre Planète , le mot qui résonne dans tous les esprits est : “ ECHEC “ .
Face à l ’ enjeu vital du réchauffement climatique , les dirigeants du Monde entier n’ont pas réussi à s’ accorder , ni à se concilier pour faire émerger l ’ idée maitresse qui devait inspirer ce sommet : L’ égalité entre tous pour contribuer à sauver notre planète et léguer une nature saine et viable aux générations futures .
Je ne rechercherai pas de responsabilité sur l’échec de ce sommet , chacun fait déjà tinter sa cloche en fonction de ses intérêts .
Je ne ferai que des constats amers :
• Malgré les efforts de la Déléguation Française , il semble que les dirigeants Européens n’ont pas parlé à l’unisson et que l’ Europe est bien la grande perdante par le peu de poids qu’elle a représenté au cours et dans l’issue de ce sommet de Copenhague . Une fois n’est pas coutume , nous ne pouvons qu’apprécier la volonté et la détermination du Président Sarkozy à faire aboutir favorablement les négociations , même si , au final , l’ échec de ce sommet est bien le signe d ’ un camouflet pour notre Président et que l’on peut faire tous les plus beaux discours devant les Français , il en est tout autrement face à ses Pairs .
• Nous aurons eu la triste et flagrante confirmation des impressions que nous avions eu lors du premier G20 pendant la crise financière . Rappelons nous les grandes déclarations , les grands effets d’ annonce où ce G20 allait refonder “ le capitalisme mondial “ , faire un nouveau “ Bretton Wood “ ….. Rappelez vous , ce n’est pas si loin … Et finalement , ce G20 avait abouti à une renforcement des liens entre les Etats-Unis et la Chine pour sauver leurs économies respectives à grand renforts de Dollars …..
Le sommet de Copenhague nous éclaire enfin : face à un enjeu qui dépasse les intérêts de chaque pays , la puissance économique mondiale et ses richesses se répartissent maintenant entre 2 pays : Les Etats-Unis et la Chine . L’un détient la machine à fabriquer des billets verts , monnaie de référence mondiale et l’autre est devenu la première puissance industrielle mondiale et la première réserve de capitaux ….
Le sommet de Copenhague nous révèle si bien que ces 2 puissances mondiales veulent bien sauver la planète mais à condition que leurs intérêts économiques , attributs de leur puissance , ne soient pas menacés ou remis en cause !
Et le comble , c’ est que ces 2 pays , Chine et Etats-Unis sont les 2 pays les plus pollueurs de la planète !
L’ Europe est bien la grande perdante de ce sommet , reflet de la désunion de ses dirigeants , reléguée au rang peu flatteur d’ un vaste marché , source d’enrichissement de pays peu scrupuleux en matière d’ environnement . Ce sommet nous renvoie notre image : celle de Consommateurs !!!
Debout la République le dit depuis des années , malgré le volontarisme européen et les actes en matière de Développement Durable , l’ Europe ne pourra faire avancer ce sujet au niveau mondial que si elle se donne les moyens d ’ obliger les Etats pollueurs à respecter nos normes environnementales mais aussi sociales , puisque les deux sont liées .
C’est pour cela qu’un Protectionnisme Social et Environnemental européen raisonnable au frontières de l’ Europe est le seul moyen d ’ obliger les Etats Pollueurs à agir non seulement pour leur environnement mais aussi pour leur population ouvrière , exploitée pour l’enrichissement des entreprises délocalisatrices , d’usine ou de marché .
Qui nous permet d’écouter les propos d ’ économistes comme Jacques Sapir , Emmanuel Todd ou Maurice Allais , seul prix Nobel français d’économie , qui nous démontrent que la survie de nos économies industrielles européennes et de nos modèles sociaux européens ne peut passer que par une politique de Protectionnisme Européen Social et Environnemental au frontières de l’ Europe , comme par exemple , une Taxe Carbone Européenne applicable aussi bien en Interne qu’en Externe .
La puissance de la pensée Ultra-libérale , mise en place par des Institutions Européennes non démocratiques comme la Commission Européenne , par des Institutions Mondiales comme l ’ OMC ne pourra que se conforter tant que l’ Ecologie et la Défense de l’ Environnement ne seront pas incluses dans une politique générale visant à reconsidérer l ’ intérêt général au lieu des intérêts financiers de quelques castes bancaires , industrielles ou politiques .
L ’ échec du sommet de Copenhague nous a ouvert les yeux et a eu le mérite de révéler le jeu de chacun . Le prochain sommet sera celui de la volonté des Peuples de ne plus subir la Loi du Capitalisme Financier et de ses ravages sociaux , écologiques et humains .
Il existe d’autres voies , d’ autres pensées , d’autres politiques .
Debout la République en est une : c ’ est celle de croire que peu importe le style et la taille de la maison que l’on veut construire : elle ne sera solide que si ses Fondations sont solides .
On ne construit pas des Chateaux millénaires sur du sable …...





Résistance et Renouveau Gaulliste

29/12/2009 12:11

Résistance et Renouveau Gaulliste


Aujourd’hui, nombre de personnes se réclament du gaullisme, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Cependant, peu nombreuses sont celles qui ont, en son temps diffusé, ou diffusent actuellement, toute la philosophie de Charles de Gaulle dans son essence. La connaissent-ils, seulement ? On peut alors penser que le personnel politique, toutes catégories confondues, ou presque, après l’avoir, travestie par ignorance ou opportunité, continue délibérément de le faire.
 0fr1 Sciemment, on a « momifié » Charles de Gaulle dans le rôle du héros du 18 Juin… mais, qui peut être opposé aujourd’hui à cette action patriotique ? Car, sa mystique, dans le sens de croyance absolue autour d’une « certaine idée de la France » nationale et républicaine, était bien plus élevée. Bien au-delà de l’idée – celle sur laquelle on ne transige pas – qu’il avait de l’indépendance nationale et du respect du peuple souverain, il espérait pouvoir ériger un vaste projet de mutation de société, englobant participation dans la politique économique et sociale. Il disait de l’économie, « qu’elle est la condition de tout, et en particulier la condition du progrès social. »
Si il y a plusieurs visions du gaullisme, sans les faire toutes siennes, on ne peut, ni ne doit, pour autant, les occulter ou les déformer.
Au début de la guerre, il a déjà analysé ce qu’il appelle une crise de société. Lors du discours fondateur qu’il prononce à Londres le 1er avril 1942, où il ébauche les grandes lignes de sa conception qu’il a de la politique, il soutient une thèse qu’il défendait déjà dans un mémorandum qu’il adressa à des personnalités civiles et militaire le 24 janvier 1940 :

« … c’est une révolution, [la guerre], que la France, trahie par ses élites dirigeantes et par ses privilégiés, a commencé d’accomplir. Et je dois dire, à ce sujet, que les gens qui dans le monde, se figureraient pouvoir retrouver, après le dernier coup de canon, une France politiquement, socialement, moralement pareille à celle qu’ils ont jadis connue, commettraient une insigne erreur ».

  • De Gaulle était un révolutionnaire, d’ailleurs, ne le revendiquait-il pas ?

Lorsqu’il dit :

« Si une révolution consiste à changer profondément ce qui est, notamment en ce qui concerne la dignité et la condition ouvrières, alors certainement c’en est une. Et moi, je ne suis pas gêné dans ce sens-là d’être un révolutionnaire, comme je l’ai été si souvent. »

Ou, il dit encore, lorsqu’il reçoit Jean Moulin à Londres en 1942 :

« Quand nous aurons gagné la guerre, il nous faudra rendre à l’Homme sa dignité ».

Malheureusement, force est de constater, que l’homme fut souvent trahi, surtout par les siens. La majorité qui le mit au pouvoir, espérait que, après qu’il eut réglé le problème épineux de l’Algérie, où tout le monde s’était bien empêtré, il serait alors l’otage d’une certaine classe conservatrice, et devrait céder alors à leurs exigences. Ayant fait le sale boulot, le risque passé, ou il serait de droite, ou il ne serait pas !
Mais, cela c’était sans compter sur la clairvoyance et la prescience d’une grande majorité du peuple qui le soutenait.
Dès lors, il fallu faire du Général un homme autoritaire, d’une autre époque, ne se préoccupant pas de l’intérêt du peuple. Avec l’aide d’une partie de son entourage, dévoué au monde libéral, aux intérêts des oligarchies, on a englué le rebelle, qui disait « que la bourgeoisie avait fait son temps, et qu’il fallait associer les salariés au progrès économique et social ».
En juin 1968, il disait encore « La propriété, la direction, le bénéfice des entreprises dans le système capitaliste n’appartient qu’au capital. Alors ceux qui ne le possèdent pas, se trouvent dans une sorte d’aliénation, (…) Non, le capitalisme du point de vue de l’homme n’offre pas de solution satisfaisante. (…) Elle, [la participation] change la condition de l’homme au milieu de la civilisation moderne. (…) C’est la voie dans laquelle il faut marcher. »
Avec d’autres gaullistes de l’Arc Républicain, nous considérons que la participation, telle qu’elle était prévue dans le programme du CNR, non seulement ne s’oppose pas à la lutte des classes* que nous constatons en permanence, aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale, mais qu’elle est, dans la réalité concrète du combat contemporain pour le progrès social, indissociable de celle-ci.
Il est certain que, l’homme d’État qui considérait que « le libéralisme était devenu une chose inconcevable et insupportable », ambitionnait de combattre la loi d’airain du capitalisme par sa politique sociale. Il représentait un danger pour une grande partie du microcosme politique de la droite à la gauche, ainsi que pour le capital, et la finance, tout cet univers aidé dans sa désinformation par la presse de toutes sensibilités, et de certains syndicats inféodés financièrement à la CIA.
D’ailleurs, nous n’ignorons pas qu’après le référendum perdu de 1969, la Bourse a salué l’événement par une envolée des cours spectaculaire, tandis que les spéculateurs s’enrichissaient !
Au Conseil des Ministres du 12 décembre 1962, le Président de la République décline la marche à suivre de l’équipe gouvernementale,  alors le 1er Ministre de répliquer en aparté :

« ils ont farci la tête du Général de leurs rêveries », [dit-il en parlant de Gilbert Grandval, alors Ministre du Travail, René Capitant et Louis Vallon,] et il ajoutera « il faut le mettre à l’abri de ces billevesées. »

Je ne peux pas terminer mon propos, sans dire quelques mots concernant ce général atypique et inclassable en politique, dont le philosophe marxiste Louis Althusser dit : « Le père de Gaulle, tout de même, il faut y aller voir d’un peu plus près ».

Si, ayant embrassé la carrière militaire, afin de servir la France, il sait désobéir à bon escient le 18 juin, montrant le chemin de la Résistance, qui permettra à la France et aux Français, de ne pas sombrer dans le déshonneur, il sait aussi, à travers son action internationaliste et anti-impérialiste parler aux peuples du monde entier, que ce soit à Phnom Penh, à Mexico, ou le peuple le porta en triomphe, au Liban où, atterrissant à l’aéroport de Beyrouth, on voyait que, pour rendre hommage à sa politique, son effigie y était installée, sans oublier le « Vive le Québec libre », que peu on compris.

  • Charles de Gaulle, homme universel, rend la France universelle !

Oui, le peuple était fier de l’image de la France, non-alignée, dans une sorte de neutralité, en quelque sorte tiers-mondiste et, internationaliste. La voix de la France était partout reprise, France digne des Lumières et de sa Révolution, sur laquelle le monde entier prend encore exemple.

D’ailleurs, ne dit-il pas à Malraux :

« Il y a un pacte vingt fois séculaire entre la grandeur de la France et la liberté des autres… »

ou encore :

« Si les Etats-Unis deviennent consciemment maîtres du monde, vous verrez jusqu’où ira leur impérialisme. »

J’aimerai donc encore vous citer cette démarche importante, un extrait d’une note qui fut remise le 6 juin 1942, par le Général à Alexandre Bogomolov, ambassadeur de l’URSS à Londres auprès des gouvernements alliés, tirée des archives soviétiques et citée par Henri Christian Giraud.Cette note est destinée à Molotov qui est le ministre des Affaires étrangères de l’URSS en guerre auquel elle a été effectivement transmise.

« L’impérialisme américain se manifeste sous des formes multiples et diverses. Certains de ses représentants raisonnent en terme de domination des USA sur le monde occidental. Ils appellent à la remise directe par la Grande-Bretagne de ses possessions américaines, en particulier sur celles sur lesquelles ont été organisé des bases américaines. D’autres représentants de l’impérialisme économique, désirent que les USA instaurent un mode de vie pour le monde entier, qu’ils contrôlent et gèrent partout les ressources et le commerce. »

Il est plus que temps que le compromis historique se fasse autour de la nation et de la République, en conséquence de quoi, nous pensons que c’est dans le programme du CNR, dont je me suis permis de réactualiser la dernière phrase, que se trouve, à ce jour l’exemple à suivre :

« En avant donc, dans l’union de tous les Français rassemblés autour du programme réactualisé du CNR, selon l’élaboration qu’en ont faite ses membres inspirés par Charles de Gaulle et Jean Moulin, ainsi que par la Résistance intérieure. En avant pour ce combat et sa victoire, afin que VIVE LA FRANCE ! »

Geneviève Blache
Colloque de l’ARP – Paris le 10/10/2009

* Note de Gaullisme.fr (Alain KERHERVE)
Il est inexact d’affirmer que la “Participation” telle que l’a conçue le général de Gaulle « ne s’oppose pas à la lutte des classes ». En effet, à partir du moment où les salariés deviennent copropriétaires des entreprises dans laquelle chacun d’eux est actionnaire, il est évident que les intérêts de tous (salariés et capital) doivent converger. C’est l’objectif naturel de la « participation ».
Il est important aussi de rappeler que le gaullisme ne peut se décliner en « labels » comme souvent certains y adhèrent : gaullisme social, gaullisme de droite, gaullisme de gauche, gaullisme international, … Le gaullisme est un tout, ni de droite, ni de gauche, mais pour l’intérêt général de notre « cher et vieux pays ».

http://www.gaullisme.fr/?p=4098



Commentaire de De Gaulle for ever (30/12/2009 11:27) :

Ah si seulement tous les véritables Gaullistes pouvaient se donner la main plutôt que de cuisiner chacun de leur côté la recette du Gaullisme... La France ne s'en porterai que mieux !


Commentaire de resistance (30/12/2009 11:45) :

D'accord avec vous De Gaulle for ever ! Bravo pour ce blog DLR1.


Commentaire de DLR1 canal historique (31/12/2009 11:03) :

à Résistance Merci beaucoup, à De Gaulle for ever Entièrement d'accord avec vos propos !





Début | Page précédente | 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 | Page suivante | Fin
[ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact dlr14ème_62 ]

© VIP Blog - Signaler un abus